Si en France, l’éclairage nocturne des bâtiments non résidentiels est interdit, en Wallonie, l’idée de la proposition de décret Ecolo est de dire qu’il faut d’abord éclairer mieux. Car la pollution lumineuse n’est pas qu’une affaire d’astronomes en quête d’un ciel bien étoilé ou de protecteurs de la nature soucieux du sommeil des animaux ou du cycle perturbé des plantes. C’est aussi une affaire d’économies budgétaires et d’efficacité énergétique. De nombreux éclairages publics sont allumés toute la nuit alors qu’on pourrait faire de sérieuses économies en réduisant leur intensité.
La proposition de décret permet également au gouvernement wallon de définir des zones de faible éclairement – dites « de protection » – dans les espaces non urbanisées tels que les parcs naturels, mais aussi de prendre des mesures propres à favoriser l’avènement d’un éclairage raisonné, dirigé vers les zones qui en ont besoin (éclairage de bâtiments d’intérêt touristique) tout en préservant la sécurité tant sur les routes que dans les lieux de vie.